ARMORIAL   DU COMTE DE NICE 

Le blasonnement  

            Le blasonnement est l’art de décrire un blason. Les termes de tradition peuvent paraître désuets ou disparus de notre vocabulaire courant. Il vise à restituer un écu sans le recours au dessin mais avec précision et concision.

            Un écu se décrit de la droite (dextre) vers la gauche (senestre) mais attention, il s’agit de la droite de l’écu et non celle du lecteur. Il se décrit aussi du haut (chef) au bas (pointe).

            Les couleurs des métaux sont l’or (jaune), l’argent (blanc). Les couleurs (émaux) sont : de gueules (rouge), azur (bleu), sable (noir), sinople (vert), pourpre (violet), moins utilisé sont l’orangé (orangé), sanguine (orangé plus foncé), tanné (marron plus foncé), bleu celeste (bleu plus foncé). Des règles strictes définissent le dessin de ces couleurs en noir et blanc. Il peut aussi exister des fourrures : vair et contre vair, hermine et contre-hermine (pas utilisées dans notre comté).

            Ces couleurs sont réparties sur le champ, elles peuvent être partagées en deux dans la hauteur (coupé), ou dans la largeur (parti) ou divisées en bandes verticales (palé) ou en bandes horizontales (fascé) ou de multiples combinaisons des deux.

            L’écu est « meublé ». Ces meubles innombrables représentent des animaux (lions, léopards, abeilles etc) , des fleurs ou plantes (lis chardons arbres ect.), des éléments naturels (soleil, lune, mer etc.), ou tout autre objet usuel.

            Le vocabulaire est différent par exemple l’aigle est toujours au féminin

Les blasons

 

 

 

ARMORIAL DES FAMILLES DE NICE ET DU COMTE

ARMORIAL DES COMMUNES DU COMTE

ARMORIAL DES ÉVÊQUES de NICE

LES  NICOIS  CHEVALIERS  DE  L'ORDRE  DE  MALTE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les patronymes  Niçois

Sous l’empire romain, les habitants de la région adoptent la civilisation du vainqueur et partant son système anthroponymique. La dénomination d’une personne comprenait généralement, le prénom individuel, le nom de famille, le surnom familial et quelquefois le surnom personnel. Après la chute de l’Empire romain, la région est envahie par les Sarrasins puis par des peuples d’origine germanique : les Francs, les Saxons, les Lombards, plus tard, les Espagnols qui ont laissé leurs noms dans les noms de lieux et dans ceux des familles.
 
          Au moyen-âge les personnalités ont souvent deux noms, les détenteurs d’un fief portent un nom suivi du nom du fief ex : Chiabaudis di Torretta. Leurs enfants portent généralement des diminutifs : Bertrandetus, Guillettus. La femme et les filles du seigneur n’ont qu’un seul prénom : Sibylla, Dulcia, Astruga (tous les documents antérieurs au XVIéme siècle sont rédigés en latin). En 1562 l’italien (la langue de Florence), devient langue officielle du Comté, beaucoup de nom sont alors italianisés. Il en sera de même après la révolution française, beaucoup de noms seront francisés. Vers la fin du XIIIéme siècle la coutume semble s’établir du choix d’un nom que la famille se passera de génération en génération.
 
          Suivant la tradition un nom masculin se termine en o exemple : Allo, le nom féminin se termine lui en a, exemple : Alla, pour désigner la famille il se termine en i exemple Alli.

            Certaines branches des familles ont hérité sur les actes religieux ou de notaires des désinences en A, O, ou I, le E étant de tradition française.

            Les patronymes ont été orthographiés phonétiquement, si le scribe avait fait ses études en France, il écrivait par exemple le son « ille », s’il avait fait ses études en Italie, il écrivait « gli ». D’où Guiglion ou Guillon. De même le Ch de Franchi devenait Franqui ou Brachet devenait Braquet.

            Depuis le XVI éme siècle, on constate qu’on donne aux enfants le prénom du parrain si c’est un garçon ou de la marraine si c’est une fille. La tradition veut que le parrain du fils aîné soit le grand-père paternel et la marraine la grand-mère maternelle. Pour le second on inverse les parentés, ce qui explique la répétition des même prénoms dans les familles[1].



[1] - Paul Canestrier « Revue Internationale d’Onomastique »  Paris,  juin 1951.

 

Les Blasons  

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Les communes du Comté

 

 A quelques rares exception près, les communautés d’habitants du Comté de Nicé ne possèdent pas d’armoiries anciennes. Les exceptions notables concernent Nice, Puget-Théniers Saint-Etienne-de-Tinée, Sospel, Villefranche ainsi que les communes du haut Var rattachées au royaume de Sardaigne par le traité de Paris de 1760, qui furent soumises à l’inscription à l’Armorial général des Communes de France décrété par Louis XIV pour ren­flouer les caisses de l’État. Tous les autres blasons sont de conception récente et pour la plupart proposées par Charles-Alexandre Fighiera et dessinées par Gustav-Adolf Mossa dans les années 60. Tous les chefs-lieux de canton notam­ment se sont ainsi vu attribuer des armoiries pour les cérémonies du centenai­re du rattachement du Comté de Nice à la France en 1960. Elles furent repro­duites sur les drapeaux portés lors du grand défilé sur la place Masséna. Quelques communes se sont donné des armes, souvent totalement fantaisistes sur le plan de l’héraldique que nous ne reproduirons pas ici. Enfin, plusieurs villages ne possédant pas de blason en ont été dotés, soit par P.-J. Ciaudo soit par nous-mêmes, en respectant autant que faire se pouvait les règles les plus élémentaires de la science du blason.

La référence générale qui a présidé à l’attribution d’armoiries aux communes par tous les héraldistes a bien entendu été l’histoire ou le nom du village: armes parlantes (un chêne pour Roure par exemple), lien avec les familles nobles ori­ginaires de la commune (blason des Balb brochant sur les armes du Valdeblore) saint patron (saint Georges à Saorge.), économie locale (épis de blé et têtes de bovin pour Ilonse...), etc.

Il ne nous semble pas inutile de préciser que le terme « Comté de Nice » désigne ici l’ensemble des communes du « circondario di Nizza » rattaché à la France en 1860 auxquelles ont été adjoints les villages rattachés à la France en 1718 (Le Mas) et 1760 (les communautés de l’Estéron) ainsi que ceux qui, devenus ita­liens, ont été distraits du Comté de Nice historique par le traité de Turin de 1860 (“poche” de Dolceacqua, limone et Vernante).

 

       

Les Blasons  

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AIGLUN   à   CONTES
CROIX   à   MUJOULS
NICE   à   St MARTIN VESUBIE
St MARTIN    à   VILLENEUVE ENTRAUNES

 

 
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